Le 1er janvier 2019, des milliers de femmes ont participé à une chaine humaine s’étendant sur plus de 620 km pour obtenir un accès au temple sacré de Sabarimala à tous et toutes.
Cette manifestation a été baptisé « Mur des Femmes » et a eu lieu au sud de l’Inde, dans l’Etat du Kerala.
Depuis des siècles, les femmes de 10 à 50 ans en sont exclues car pour les traditionalistes hindous, les menstruations des femmes sont une source d’impureté, qu’il faut bannir des temples. Le 28 octobre dernier, la cour suprême indienne a jugé cette interdiction d’accès au temple de Sabarimala discriminatoire et l’a levée, ce qui n’a pas été apprécié des traditionalistes. Aucune femme n’avait réussi à pénétrer dans l’édifice jusqu’au lendemain de la formation du mur où deux d’entre elles ont pu accéder au temple sous escorte policière, dans la plus grande discrétion.