Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été l’occasion pour Coordination SUD et ses organisations membres de rappeler leur engagement en faveur de la mise en place de politiques internes de prévention et de prise en charge des violences sexistes et sexuelles.
En effet, depuis juin 2019, les ONG membres ont signé une charte « Une éthique partagée » qui s’articule autour de huit grands principes dont celui du « Respect des personnes ». Ce volet précise que : les associations françaises de solidarité membres de Coordination SUD s’engagent « contre toutes les formes de domination et discriminations, ici et là-bas, en leur sein et à l’extérieur »et à mettre en place « des procédures spécifiques pour prévenir et traiter les cas d’atteintes à l’intégrité physique des personnes, en particulier les violences sexistes et sexuelles. Ces procédures incluent la transparence sur les cas avérés, des mesures internes de sanction et le signalement à la justice ».
Pour les ONG, cela implique de mettre en place une réflexion interne et des actions de formations des équipes sur deux volets. D’une part sur la prévention et la prise en charge des violences sexistes et sexuelles au travail, soit impliquant les relations entre collègues. D’autre part, sur la prévention des abus et de l’exploitation sexuelle, ou EAS, pour des faits relevant de relations entre des personnels de l’ONG et des personnes bénéficiaires ou partenaires de projets.
Pour en savoir plus : https://www.coordinationsud.org/communique-de-presse/violences-sexistes-et-sexuelles-les-ong-francaises-de-solidarite-internationale-sengagent/