Le 18 décembre prochain, c’est la journée internationale des migrants et des migrantes. A vrai dire, sur internet, on trouve plus souvent le terme unique de « journée internationale des migrants ». Pourquoi ?
En 2014, les femmes représentent 47% des immigré.e.s dans les pays de l’Union Européenne (Eurostat). Les femmes sont donc bien présentes dans les flux migratoires mais très souvent absentes des politiques et des actualités à ce sujet.
Une des raisons qui explique cette invisibilisation réside dans le fait que la société, construite sur un modèle où les femmes sont absentes, invisibilisées et traitées de façon inégale, a participé à la construction de la figure du « migrant ». Cette figure du « migrant » est devenue le référentiel commun rendant visibles uniquement les hommes. Quand on pense aux migrants, on visualise des hommes. Cette construction sociale a donc concouru à rendre invisibles les femmes migrantes.
Tout comme leur parcours migratoires, souvent peu connus et médiatisés, durant lesquels elles doivent parfois accoucher sur la route et sont très souvent victimes de violences sexistes et sexuelles, les femmes migrantes sont donc souvent peu visibles de la question migratoire.
Pour autant, des associations se mobilisent pour faire avancer la question des droits des femmes migrantes. C’est le cas du Rajfire, de Femmes migrantes debout ou de Kâli par exemple.
Le 18 décembre, parlons aussi des femmes migrantes !