Chaque année, 3 millions de filles subissent l’ablation partielle ou totale des organes sexuels externes dans le monde, soit 6 chaque minute. Ces mutilations peuvent prendre plusieurs formes :
- La clitoridectomie, l’ablation totale ou partielle du clitoris
- L’excision, l’ablation totale ou partielle du clitoris et des petites lèvres
- L’infibulation, rétrécissement de l’orifice vaginal réalisé en sectionnant et en repositionnant les petites ou grandes lèvres par suture ou cautérisation, avec ou sans ablation du clitoris
Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 200 millions de filles et de femmes vivent avec une mutilation sexuelle. Elles sont principalement pratiquées dans 30 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie : en Egypte, au Mali et en Indonésie, entre 75 et 100 % des filles et des femmes sont mutilées.
Pratiquées sans anesthésie et sans mesure d’hygiène dans la grande majorité des cas, les conséquences immédiates et à long terme sont gravissimes pour les filles et les femmes : mort par hémorragie ou par crise cardiaque, infections, douleurs…
C’est pour dénoncer ces pratiques que chaque année est organisée une journée mondiale de lutte contre les mutilations sexuelles. Des associations comme la Fédération GAMS et Excision parlons-en ! s’engagent.
Pour en savoir plus, vous pouvez également visionner le court-métrage réalisé par par Johanna Bedeau et Laurent Benaïm pour la MIPROF (Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains) :