C’est la rentrée ! Alors que nous profitions de notre pause estivale, il semble qu’il n’y ait eu aucune trève pour les droits des femmes et les inégalités de genre partout dans le monde.
Comme le soulignait Susan Falufi dans son livre « Backlash » publié en 1991 dès que les droits des femmes avancent, il faut s’attendre à des retours de bâtons et à l’expression de différentes formes de résistances. Ainsi, partout dans le monde des débats s’ouvrent et permettent de faire avancer l’égalité entre les femmes-hommes mais se soldent parfois par des reculs.
Ainsi, en Argentine, après un vote positif des député.e.s en faveur du droit à l’avortement sans conditions en juillet, les sénateurs argentins ont invalidé la décision en votant contre les droits des femmes à disposer de leurs corps en août reportant le débat à 2020.
En Hongrie, où siège le gouvernement conservateur de Viktor Orban, un collectif d’enseignant.e.s dénonce la suppression des études de genre à la rentrée prochaine.
Au Burkina faso, un ministre a parlé de l’importance de proposer un avortement sûr et sécurisé pour toutes les femmes, et a été vivement contesté par des mouvements conservateurs de tous bords.
http://lefaso.net/spip.php?article85274
Du coté des avancées par contre, en Tunisie après plusieurs mois de débat le Président Essebsi demande au Parlement d’étudier un projet de loi sur l’égalité successorale entre les femmes et les hommes ce qui en fait un pays pionnier dans le domaine !
