Dans la suite des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, la campagne de communication « Stop aux violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur » a été lancée par le gouvernement.
Elle vise à faire tomber le tabou des violences sexistes et sexuelles sur les campus et sensibiliser le plus grand nombre pour faire baisser le niveau de tolérance sur le sujet.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, souligne lors du lancement de cette campagne que les violences sexistes et sexuelles « contreviennent à la dignité et au respect de chacune et chacun, usagers comme personnel, au sein de nos établissements » et « constituent une entrave au développement des compétences et des talents qui sont la mission même du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche ».
La campagne est composée de 4 affiches qui évoquent des moments de la vie étudiante. Elle sera déployée dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur avec un kit de communication dématérialisé comprenant affiches, bannières web et format réseaux sociaux.
Il est également prévu que chaque université crée pour la rentrée 2018 une cellule d’accueil et d’écoute afin d’informer les étudiants et étudiantes sur leurs droits, mais aussi d’accompagner et d’orienter les victimes.
Une cellule de veille et d’information sur le harcèlement sexuel existe depuis déjà quelques années à Lille 3. Une cellule a également été inaugurée à Paris Dauphine.
Rappelons que le collectif CLASCHES, qui lutte contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur, a publié plusieurs ressources utiles à ce sujet :
- Un guide pratique sur le harcèlement sexuel dans l’enseignement à consulter ici
- Un vade-mecum à l’usage des établissements à consulter ici