A l’appel du collectif #NousToutes, 100 000 personnes ont défilé à Paris et dans plusieurs villes de France le samedi 23 novembre pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. Alors que 137 femmes sont mortes de violences conjugales depuis le début de l’année (plus qu’en 2018), les organisatrices de la marche demandent une augmentation des financements et une amélioration des politiques publiques permettant une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences.
Le lundi 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Premier ministre français a annoncé une série de mesures visant à lutter contre les violences, parmi lesquelles :
- La formation obligatoire pour les enseignants sur l’égalité entre les filles et les garçons, document unique de signalement des violences.
- La création de 80 postes d’intervenant.e.s s sociaux dans les commissariats et les brigades de gendarmerie d’ici 2021.
- La formation initiale et continue dédié à l’accueil des victimes de violences conjugales par les forces de l’ordre.
- La possibilité pour les médecins de déroger au secret médical en cas de “risque sérieux de renouvellement de violences”.
- La possibilité de joindre le numéro d’appel 3919 7 jours sur 7, 24h/24.
Pour en savoir plus :
https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/nous-toutes/
