À l’occasion du 42ème marathon de Paris, ce dimanche 8 avril, nous nous sommes demandé s’il existait aussi des inégalités entre femmes et hommes dans cette pratique sportive.
Le marathon échappe-t-il aux inégalités de genre ? Pas vraiment. Les sportives de haut niveau sont moins médiatisées et moins payées que leurs homologues masculins. Les inégalités persistent en termes de pratique et en termes de temps consacré au sport, notamment en raison de la répartition des tâches domestiques qui incombent majoritairement aux femmes. Enfin, les sportives peuvent être victimes de sexisme et de violences dans le sport, comme dans d’autres domaines.
Cette année, les organisateur.trice.s ont programmé des départs décalés : les femmes sont parties avec une avance de 16 minutes et 26 secondes, soit le différentiel entre les meilleurs chronos masculin et féminin du plateau, l’année passée.
Une femme et un homme sont arrivé.e.s vainqueur.e.s : les Kényan.e.s Paul Lonyangata et Betsy Saina ont remporté le marathon en franchissant la ligne d’arrivée en même temps, avec respectivement un temps de course de 2 heures 06 minutes 21 secondes et de 2 heures 22 minutes et 56 secondes. Il et elle ont donc reçu la même prime de 40 000 euros.
Malgré cette avancée en matière d’égalité dans le sport, les coureuses étaient moins présentes avec un taux de participation des femmes de seulement 26% dimanche dernier, sur 40 000 partant.e.s. La preuve que les inégalités persistent dans le sport.