La 72ème édition du Festival d’Avignon, du 6 au 24 juillet, ouvre une réflexion sur les questions de genre.
Qu’est-ce que le genre ? Comment se construit l’identité de genre ? Que signifie le masculin ; que signifie le féminin ? Comment dépasser la binarité de genre ?
Une douzaine de spectacles du festival officiel abordent ces enjeux : le travestissement, la transition de genre ou de sexe, la fabrique des garçons, la question de l’intersexualité ou encore la question du féminisme…
Selon les chiffres parus en 2018 de l’Observatoire de l’égalité entre les femmes et les hommes, les inégalités entre les femmes et les hommes continuent de peser sur le milieu du théâtre. En cinq ans, la part de spectacles mis en scène ou chorégraphiés par des femmes en saison n’a progressé que timidement, passant de 29 à 34 %.
La programmation 2018 du Festival d’Avignon, malgré son engagement sur les questions de genre, ne fait pas figure d’exception. Elle ne compte que 34% de femmes, contre 60% d’hommes (le reste étant des collectifs, parfois mixtes) : 21 femmes metteuses en scène sont intégrées à la programmation officielle, contre 37 hommes metteurs en scène.
Pour en savoir plus :
Le Festival d’Avignon aux frontières du genre, Le Monde.
Les trajectoires professionnelles des artistes femmes en art dramatique, par Raphaëlle Doyon pour le mouvement HF.