Le gouvernement a annoncé le 8 mars 2018 une série de mesures pour faire avancer l’égalité femmes-hommes dans les faits.
Parmi ces mesures, plusieurs concernent la future loi sur les violences sexistes et sexuelles que porte Marlène Schiappa. Une plateforme de géolocalisation des places d’urgences disponibles sera créée, sans doute en lien avec les services de l’Etat qui identifient déjà aujourd’hui les places existantes. L’annonce de places réservées pour les femmes victimes de violences a été accueillie avec une forme de scepticisme par les associations spécialisées. Cette annonce a été faite et refaite depuis des années sans être traduite dans les faits. De plus, les coupes budgétaires importantes que subissent les associations qui propose des hébergements d’urgence inquiètent : comment dédier de nouvelles places aux femmes victimes dans un moment de baisse globale du nombre de places disponibles ?
Sur le volet éducation, un.e référent.e égalité sera nommé.e dans chaque établissement scolaire, annonçant peut-être dans les années qui viennent la généralisation du « Brevet de la non-violence », qui sera bientôt expérimenté en Seine-Saint-Denis.
Côté égalité professionnelle, la Secrétaire d’État a rappelé les sanctions encourues par les entreprises qui ne respectent pas la loi. Elle a également annoncé la création d’un logiciel permettant d’identifier les écarts de salaire au sein d’une entreprise. Ce logiciel aurait pu s’appuyer sur le rapport de situation comparé, outil qui a peu à peu disparu suite aux différentes réformes (Rebsamen, ordonnances Travail, …). Ce logiciel sera peut-être l’occasion de le remettre en place !