Le 21 novembre dernier, le magazine en ligne Slate France publiait un article sur le congé paternité intitulé « La France pourrait rendre le congé paternité obligatoire, mais elle ne le veut pas ».
En effet, malgré les recommandations de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) de porter le congé paternité ou deuxième parent pour les couples homoparentaux de 11 jours à 6 semaines, la France a décidé de ne pas (encore) rendre obligatoire ce congé, notamment en raison du coût financier que cela engendrerait. Pourtant plusieurs chercheurs et chercheuses formulent des préconisations qui permettraient de le financier.
La mise en œuvre d’un congé paternité ou deuxième parent plus long permettrait de pouvoir lutter contre les discriminations que les femmes peuvent vivre à l’embauche et/ou au cours de leur carrière professionnelle. Pauline Chabbert, directrice associée du groupe Egaé a été interrogée par Slate France :
« Une fois (le congé paternité) obligatoire, ce dispositif « transformerait le risque de maternité, qui pèse sur toutes les femmes à l’embauche mais aussi tout au long de leur carrière, en un risque parental concernant aussi bien les hommes que les femmes », résume Antoine Math.
« Ça changerait tout », abonde Pauline Chabbert. Cette consultante et formatrice, spécialiste de l’égalité femmes-hommes auprès des entreprises, se réjouit à l’idée que « la question –interdite mais dans les faits posée aux femmes– sur le projet d’avoir des enfants ne serait plus soulevée. Ou alors, ce serait demandé à la fois aux femmes et aux hommes. Cela pourrait vraiment faire basculer la posture des managers et des directions envers leurs salariés ». »
Pour retrouver l’article dans son intégralité, cliquez ici : http://www.slate.fr/story/184356/egalite-femmes-hommes-allongement-conge-paternite-obligatoire-rapport-igas-reticence-gouvernement