Le 6 mai 2020, le ministre des affaires étrangères de la France s’est joint à une déclaration conjointe de 59 États afin de rappeler l’importance de la prise en compte du genre dans la réponse à la crise du COVID.
La déclaration rappelle que :
« L’épidémie de COVID-19 touche les femmes et les hommes différemment. La pandémie aggrave les inégalités chez les femmes et les filles, ainsi que la discrimination chez d’autres groupes marginalisés comme les personnes handicapées et celles vivant dans l’extrême pauvreté. »
Face à l’augmentation des violences au sein du couple et intra familiales : « des mesures particulières doivent être prises pour prévenir les violences sexistes et sexuelles. »
Par ailleurs, la déclaration souligne que « Les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive, y compris les services de soutien psychosocial et de protection contre les violences sexuelles et sexistes, doivent être prioritaires pour assurer leur prise en charge. »
Parallement, le Collectif Santé Mondiale qui regroupe 10 associations (Action Contre la Faim, Action Santé Mondiale, Equipop, Médecins du Monde, One, Oxfam France, Le Planning familial, Sidaction, Solidarité Sida, Solthis) vient de publier des recommandations afin que la France adopte un plan de réponse sanitaire ambitieux et participe à l’effort mondial face à la crise du COVID-19 avec une approche fondée sur les droits humains et le genre.
Le collectif rappelle que la France qui depuis 2017 s’est engagée en faveur de la lutte contre les inégalités et en faveur d’une diplomatie féministe doit maintenant concrétiser cette approche dans sa réponse à la crise notamment financièrement.
Sources :
Déclaration du ministère de l’Europe et des Affaires étrangère