Le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle a dévoilé plusieurs recommandations pour s’attaquer aux inégalités femmes-hommes dans la formation professionnelle.
Ce rapport, intitulé « Faire d’un système rénové de formation professionnelle un outil majeur d’égalité au travail entre les femmes et les hommes » et rédigé par Catherine Smadja, montre que les femmes et les hommes ne sont pas égaux devant la formation professionnelle.
Les femmes représentent 47 % des salarié.e.s des entreprises adhérentes aux OPCA, mais elles ne sont que 40 % à bénéficier du plan de formation des entreprises. Inégalité dans l’accès, mais aussi dans la durée : il y a 8 heures annuelles de différence entre les femmes et les hommes. Inégalité également dans la qualité de la formation. En effet, selon le rapport, « la formation constitue pour beaucoup de femmes une véritable trappe à inégalités ». Comme si la formation, plutôt que de booster leurs carrières, les éloignait du marché de l’emploi. Le rapport souligne qu’après une formation, les augmentations de salaires et les évolutions de carrière sont plus fréquentes chez les hommes.
Parmi les propositions : augmenter les droits des salarié.e.s à temps partiel (82 % sont des femmes) ou obliger les organismes de formation à agir en faveur de la mixité des métiers.
Ces propositions pourront être reprises dans la future loi concernant la formation professionnelle. Le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle y veillera !
Retrouvez le rapport complet en cliquant ici.
